.: La scène :.
Théâtre & One man show

La barre de faire (?) sketch de Gad et Jamel Debouze

1) DécALaGeS (1995 à 98)

mise en scène : Isabelle Nanty

Dans " Décalage ", Gad Elmaleh retrace ses débuts, à travers le destin de son alter ego, David Bensoussan. Sur scène il évolue avec une gestuelle empruntée à Charlie Chaplin dans un univers multiculturels et délirants.

Ainsi, David Bensoussan, personnage central de ce spectacle, raconte son départ de ces lieux de rêves vers Montréal avant de rejoindre Paris où il cherche à réaliser sa carrière de comédien dans une école d'art dramatique. Le voyage le conduit à s'interroger sur lui-même et à livrer ses propres réflexions sur des thèmes tels que le téléphone, le logement, le silence, l'hiver, la solitude, le bruit, l'individualisme, l'accueil inhospitalier des parisiens, la perte d'identité, les efforts pénibles d'intégration de l'immigré, la carrière de comédien en France.
source : www.tazisa.free.fr

affiches

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Tout contre (1999)

de Patrick Marber (joué au théâtre Fontaine) mise en scène : Patrice KERBRAT
Avec Caroline SILHOL, Anne BROCHET, Jean-Philippe ECOFFEY

« CLOSER » est une pièce qui sort des schémas classiques du Théâtre et même de la Littérature, dans la mesure où elle s’apparenterait plutôt à un jeu de rôles voire un « happening » ! ...Quatre comédiens, deux hommes, deux femmes évoluant en un vaste chassé-croisé où chacun à tour de rôle substitue la part du couple que la durée s’avère incompétente à stabiliser ! ... 

Un jeu de chaises musicales où le personnage qui disparaît ne s’efface que pour mieux se métamorphoser et réapparaître dans le prochain couple à construire jusqu’à ce que la mort brise ce cercle infini ! ... 

Celui qui l’espace d’un instant aura la faiblesse de croire manipuler les ficelles, se verra immédiatement infirmer par un destin avide de trajectoires aléatoires!.... Peu importe qui fait quoi, c’est la loi du désir qui enchaîne chacun à chacune sans que la raison puisse prétendre imposer des règles qui seront inévitablement transgressées par la perversion du jeu que dans ce tohu-bohu se livrent les clones du mensonge et de la vérité!.... 

Journaliste, médecin, prostituée, photographe, les quatre protagonistes s’impliquent avec conviction dans le professionnalisme de leurs fonctions! Et cependant, si elle permet une conceptualisation de leur aspiration aux sentiments affectifs, cette intégration sociale ne parviendra jamais, aspirés qu’ils sont par un mouvement perpétuel et asynchrone, à les mettre en phase avec leurs semblables des deux sexes!... 

Le langage est violemment cru, le style est vif et syncopé!... la tonalité du phrasé rappelle volontiers celui d’Henry Miller mais la sensualité est glaciale comme celle de Sade!.... Bien entendu les rires fusent mais comme pour se soulager d’une détresse qui heurte les âmes dans ce bal dont le cybermonde assure un tournoiement autant virtuel qu’incessant!.... 

Le charisme de chacun des quatre comédiens paraphe l’étrangeté sublime de cette pièce que plébiscitent les Babylones contemporaines que sont Londres, Paris, New-York!.... 

Theothea le 10/01/98
source : http://membres.lycos.fr/theothea/critik09.htm

Décembre Le 21 décembre 1998

                Gad et Anne     -    Gad et Caroline Sihol

2) La Vie Normale (2000 à août 2003)

mise en scène : Isabelle Nanty

En 1999, il présente ce nouveau spectacle au théâtre Dejazet. Il fait suite au premier one-man-show de Gad Elmaleh.  Pourtant, bien qu'on retrouve toujours cette classe, cette finesse et cette légèreté qui lui sont propres, le contenu des sketches change un peu.  Moins autobiographique que le premier spectacle de Gad, celui-ci lui permet néanmoins de se poser un tas de questions tournant autour d'une principale: qu'est-ce que "la vie normale" ?  Posséder un téléphone mobile, fumer des cigarettes, chercher un appartement, se brancher sur le net, gérer une histoire d'amour, se travestir, communiquer avec son fils, chanter... ?

L'humoriste puise une grande part de son inspiration dans son enfance à Casablanca et sa culture maroco-judéo-pied noir. Reste qu'avec sa gestuelle qui oscille entre Charlie Chaplin et le mime Marceau, et ses jeux de mots qui rappellent Raymond Devos, son humour est universel…

C'est ainsi qu'il parviendra avec l'énergie que nous lui connaissons à nous tenir en haleine durant l’entièreté (ce n’est pas une faute mais un belgicisme : il faudrait dire la totalité) de son spectacle.  Et  les fidèles de Gad retrouveront même avec plaisir le grand-père Baba Yhia et l'apprenti comédien Abderzak dans de nouvelles aventures.

 

Son style:

 

Sur scène, Gad s'insère dans des personnages très méditerranéens dont l'inspiration provient sans aucun doute de sa très bonne connaissance du sujet. Des personnages qui dans tout type de situation parviennent très rapidement à devenir attachants.

 

Cependant, quand il sort de scène, il ne se dit jamais avoir réalisé une grande performance mais a plutôt tendance à dramatiser la chose en ayant toujours cette crainte de ne pas plaire au public.

Pourtant, il est clair que le public a été conquis par son humour.  La preuve : en 2001, il vendra plus de 100.000 exemplaires vidéo de son spectacle "la vie normale" et effectuera une tournée qui ferait envie à plus d'un humoriste.

 

source : www.ifrance.com/aubonsketch/Elmaleh.htm & www.tazisa.free.fr

 

source : Lucie des Gadounettes

Affiches

jaquettes

images du DVD

source : www.dvdrama.com


source :
www.gad-elmaleh.fr.fm

article

photos

source : www.humoristes.t2u.com

- à l'Olympia -


source : www.photogare.ch

photos pendant sa tournée :

source :    http://bioumen3.free.fr/fest_humour.htm      ;      ?     ;      Tite Flo

SOIREE GAD ELMALEH AU VIP A PARIS (17 September 2001) Isabelle Nanty, Gad elmaneh et le producteur Jimmy Levy. (photo de Patrick Roncen)

3) L'autre c'est moi (2004)

mise en scène : Gad Elmaleh
Musique :
Sinclair
Lumières : Gaëlle de Malglaive

Drame comique en un acte manqué.

Mais c'est qui ce l'autre ?
Ce l'autre c'est tous les " moi " dans la vie de tous les jours.
C'est un peu de tous ces gens si différents qui sont en lui.
Ceux qui se battent pour ne faire qu'un de lui.
Ce lui, c'est celui qui voulait tordre son corps pour prendre position et casser les phrases pour faire du bris de mots.
Ce lui, c'est ce l'autre qui voulait les réunir tous pour les faire rigoler ensemble ?
L'autre en fait, c'était lui.
Enfin, ça n'engage que moi
Gad Elmaleh

source : www.dpo-dbo.com